Les amendements de Mathieu Lefèvre pour ce dossier

64 interventions trouvées.

Si les symboles n'avaient pas d'importance, jamais les Insoumis n'auraient proposé de pavoiser cet hémicycle aux couleurs des Nations unies. À dire vrai, ceux qui s'opposent au pavoisement de nos mairies, symboles de la proximité et de la vitalité du pacte républicain, aux couleurs tricolores et européennes ne s'opposent pas au drapeau mais à ...

J'en profite pour remercier nos collègues écologistes, singulièrement la présidente Chatelain, pour leur cohérence sur ce sujet. Ne vous cachez pas derrière des faux-semblants juridiques, mes chers collègues, pour rejeter une proposition que j'assume comme politique en cette journée si symbolique. En réalité, ceux qui ont du mal, parmi nous, à...

Du Rassemblement national à La France insoumise, ceux-là nous disent de concert vouloir faire prévaloir leur propre programme sur les traités et les règles communes, comme si l'on pouvait s'en extraire sans conséquences pour notre pays et pour les Français. C'est votre droit, mes chers collègues, mais vous assumerez ces conséquences devant les ...

Ces conséquences, nous ne les connaissons que trop bien : isolement, désagrégation et fragilisation d'un édifice vecteur de paix, de démocratie et de prospérité.

Au groupe Renaissance tout au contraire, nous sommes fiers de réaffirmer notre attachement au projet européen et à l'idéal des pères fondateurs, d'autant plus en cette heure où les armes sévissent à nouveau sur notre continent. Ceux qui s'opposeront à ce texte ne s'opposeront pas aux morceaux de tissu sur lesquels ils sont amenés à se prononce...

Ils trouveront les mots pour expliquer leur refus aux héros de la place Maïdan en Ukraine, qui arboraient fièrement le drapeau européen face à la répression. Ils l'expliqueront également aux Géorgiens qui le brandissaient en étendard face à l'oppresseur russe. Ils trouveront les mots pour l'expliquer au président Zelensky, qui met en avant les ...

Pourquoi vouloir que nos mairies, symboles de proximité républicaine et auxquelles les Français sont attachés – à raison – fassent l'objet d'un traitement différent de nos écoles ? Entre-temps, ceux qui voulaient sortir de l'euro se sont convertis à la monnaie unique. Entre-temps, ceux qui voulaient sortir de l'espace Schengen s'y sont converti...

et la citoyenneté européenne telle qu'elle est pensée depuis Maastricht ne se substitue pas à l'identité française. En vérité, la haine de l'Europe relève d'une peur panique du changement et de l'altérité dont se nourrissent les populismes.

Je vous le dis tout net : nous ne sommes pas des eurobéats, et il n'y en a pas dans cet hémicycle. Nul n'ignore les failles, les frustrations, les échecs parfois de la vie à vingt-sept. Nous mesurons chacun les attentes de nos concitoyens à l'égard d'une Europe plus concrète et ancrée dans leur quotidien.

Mais je le dis avec tout autant d'évidence : ceux qui croient que nous pourrons exister seuls dans le concert des nations, coincés entre les États-Unis et la Chine, ceux qui croient qu'il est possible d'aider nos frères ukrainiens sans aucune coordination, ceux qui pensent que la bataille climatique peut se limiter au strict cadre de nos fronti...

Ils sont en général très prompts à passer sous silence toutes les réussites de l'Union : taxe carbone à ses frontières ,

imposition minimale des grands groupes, relance budgétaire pendant la crise sanitaire, régulation des géants du numérique. Je pourrais continuer ainsi et égréner tous les succès obtenus pendant la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Mes chers collègues, nos débats nous donneront l'occasion de revenir en détail sur les points...

Il départagera ceux qui considèrent que sans la France, l'Europe ne serait pas l'Europe, et que sans l'Europe, la France ne serait pas la France, de ceux qui ont la construction européenne et le drapeau honteux. Je ne mets cependant pas sur le même plan ceux qui ont exprimé des réserves sur ce texte en raison du coût que peut représenter le pav...

Je pense en particulier à nos collègues du MODEM, dont chacun connaît l'attachement à l'Europe. J'ai entendu ces réserves. Nous avons parfaitement conscience que le pavoisement peut représenter un coût important pour les petites communes. C'est la raison pour laquelle je donnerai un avis favorable à l'amendement de notre collègue Saulignac visa...

Il me semble que nous parviendrons ainsi à un compromis qui permettra de réunir une majorité de voix dans cet hémicycle.

…de conclure en citant les vœux du Président Mitterrand le 31 décembre 1994, les derniers qu'il ait présentés à la nation. Si cette intervention est restée dans les mémoires pour sa conclusion…

Souffrez, chers collègues de La France insoumise, que l'on puisse entendre le président Mitterrand dans cet hémicycle ! « Ne séparez jamais la grandeur de la France de la construction de l'Europe. C'est notre nouvelle dimension, et notre ambition pour le siècle prochain. » Voilà ce que disait le président Mitterrand et voilà où en est aujourd'h...

C'est bien là le sens de notre débat : un symbole, oui, trois fois oui, mais un symbole plus que jamais utile dans la France et dans l'Europe d'aujourd'hui. C'est pourquoi j'invite tous ceux qui, dans cet hémicycle, savent que c'est lorsqu'elle assume son destin européen que la France se grandit, à adopter cette proposition de loi.

Le dépôt d'une motion de rejet préalable sur cette proposition de loi montre que la mesure n'est pas aussi anecdotique que d'aucuns voulaient le faire croire.

En vérité, votre projet alternatif est de repli nationaliste, exactement comme celui de nos collègues de l'extrême droite.